Holy Little Drop
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 Clove&Henry - Une prière interrompue par le son du glas ~

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Henry W. Rochester
Henry W. Rochester

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MessageSujet: Clove&Henry - Une prière interrompue par le son du glas ~   Clove&Henry - Une prière interrompue par le son du glas ~ EmptyMar 24 Juil - 18:50



Prière interrompue





Ses écouteurs sur les oreilles, il observait les paysages défilaient à travers la vitre du bus. Cela faisait un moment qu'il avait pris cette habitude, depuis sa première dispute avec son père, depuis qu'il avait vu celui-ci tromper sa mère. Il se dirigeait vers cette prison de la bêtise humaine comme il aimait l'appeler. De la folie, était-ce de la folie que de se sentir seul, que de manquer d'amour et d'attention ? Non, la véritable folie était d'envoyer une personne saine d'esprit chez ce psychanalyste inutile. Quelqu'un a dit un jour qu'on avait créer les asiles psychiatrique pour faire croire aux gens qui ne s'y trouvaient pas, qu'ils étaient normaux. Au fond ce n'est pas faux, c'est toujours tellement plus simple de supprimer ce qu'on ne comprenait pas, de l'effacer, de l'enfermer profondément dans une boîte ou dans ce cas, dans chez un psychanalyste qui s'occupait de personnes dérangées. Il avait fermé les yeux, se laissant submerger par la musique, essayant d'échapper aux discussions autour de lui ou encore aux regards insistants de la personne qui se trouvait à ses côtés. Il ne doutait pas que les personnes autour de lui étaient normalement constituées, mais il n'omettait pas la possibilité qu'un cinglé se soit intégré à la petite communauté. Et bizarrement il avait le sentiment que la jeune fille assise à côté de lui, était cette personne. Un soupir, première d'une longue liste à venir, traversa ses lèvres.

Le bus sembla ralentir, mais ce n'était que pour tourner, un léger sourire se dessina alors sur le visage de Rochester. Combien de temps allait il rester supporter les questions qu'on lui poserait ? Il se le demandait, après tout il n'avait qu'un seul désir désormais. Il ne souhaitait que retrouver sa sa liberté, pourquoi pas s'émanciper. Il ouvrit les yeux, retirant ses écouteurs, il grimaça en entendant soudainement toute les voix autour de lui s'infiltraient dans ses oreilles en un seul son qui le traversa, le faisant frissonner. Il retira son pull, la matinée approchait de son terme et il commençait à avoir drôlement chaud. Il replaça ses écouteurs sur ses oreilles cela aussi vite qu'il le pu, puis fermant les yeux il se laissa sombrer dans ses pensées. Jusqu'à qu'enfin il sente une pression sur son épaule, en ouvrant les yeux il pu constater que le bus était arrivé à sa destination finale. Il se dégagea, retenant un grognement sourd, il ne supportait définitivement pas qu'on le touche sans autorisation. Il se redressa, attrapant son pull d'une main, observant le bus se vidait, suivant la masse jusqu'à l'extérieur. Il aurait aimé courir aussi vite qu'il pouvait désormais le faire. Il aurait souhaité retourner chez lui, enfin, chez ce qu'il avait jusque là pensé être chez lui. Prendre son sois disant "père" par le col et le frapper, encore et encore, le punir de lui avoir menti, de ne pas lui avoir offert la seule chose dont il avait besoin. Puis ensuite pourquoi ne pas vivre tout simplement... Il pencha la tête sur le côté réfléchissant à cette possibilité de vie, suivant le troupeau comme un brave petit mouton. Et alors qu'il posait un pied sur le sol, il se réveilla enfin.

Ses yeux s'ouvrirent sur l'intérieur de la chapelle, un lieu bien sinistre, comme si on cherchait à faire peur aux pensionnaires. Un rictus se dessina sur son visage, c'était tellement pathétique, cinq ans qu'il était là, cinq ans qu'il avait envie de vomir tant ce lieu ne lui inspirait rien d'autre que du mépris. Il poussa un long soupir, il n'avait pas la force de se lever, il ne se souvenait même pas de la raison pour laquelle il était là. Il se massa la nuque tout en se demandant pour qu'elle raison il venait de faire cet étrange rêve, ou plutôt de se remémorer ce souvenir attestant finalement de son état mental. Il esquissa un léger sourire en se redressant sur le banc qu'il occupait. Il n'y avait personne, étrange, il s'étira de tout son long, les rares rayons qui pouvaient pénétrer dans la chapelle lui indiquaient qu'il faisait encore jour, par conséquent il pouvait se permettre de faire une petite prière avant de quitter les lieux et de reprendre sa routine quotidienne. Il joignit les mains, baissant la tête puis se mit à parler à voix basse dans un latin parfait.

« Pater noster
qui es in coelis
sanctificetur nomen tuum
adveniat regnum tuum
fiat voluntas tuas
sicut in coelo et in terra.

Panem nostrum quotidianum da nobis hodie
et dimitte nobis débita nostra
sicut et nos dimittimus debitoribus nostris
et ne nos inducas in tentationem
sed libera nos a malo
Amen»


Il répéta encore et encore cette même prière, cela lui permettait de passer le temps tout en faisant ce qu'on pourrait appeler une bonne action. Après tout quoi de mieux qu'une prière pour s'occuper l'esprit. C'était une activité saine dont personne en pouvait se plaindre. Il poursuivit ainsi jusqu'à s'en lasser puis commença une nouvelle prière. Un membre du personnel, sans doute un surveillant, passa rapidement mais ne lui accorda qu'un regard dédaigneux avant de quitter la chapelle. Henry ne se permit aucune expression, son visage était neutre, presque froid. Toute sa concentration, tout son corps, son esprit, son être en totalité se trouver pris dans ses prières :

Sanctus, Sanctus, Sanctus
Dominus Deus Sabaoth
Pleni sunt coeli et terra
Gloria tua
Hosanna in excelsis

Benedictus qui venit in nomine Domini
Hosanna in excelsis


Et alors qu'il commençait à prononcer le Santus pour la seconde fois, une larme perla le long de sa joue. C'était son rebelle intérieur qui avait envie de vomir devant tant de bêtise, tant de ferveur religieuse. La porte de la chapelle sembla s'ouvrir, il n'accorda aucune attention à la personne qui venait d'entrer. Et ne se deùanda pas qui cela pouvait bien être, la prière obligatoire ne commençant pas avant un certain temps.




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Clove Van Tassel
Clove Van Tassel

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MessageSujet: Re: Clove&Henry - Une prière interrompue par le son du glas ~   Clove&Henry - Une prière interrompue par le son du glas ~ EmptyJeu 26 Juil - 6:17

C’est un jeu. Tu te caches et tu ne dois plus te montrer. Ils ne doivent pas savoir que tu existes d’accord ? Et tu gagneras une ballade en tank à la fin.

Clove marchait d’un pas rapide dans les couloirs de St Gregorian. Il ajusta le nœud (mal fait) de sa cravate ainsi que son col. Il tentait de prendre un air dégagé. Il ne fallait pas qu’il air un air coupable. Il n’avait encore rien fait, il n’y avait pas de raison qu’il ait un air coupable. Oh oui, mais il voulait faire quelque chose, (non) il y pensait (pas du tout).

Mais tu restes caché ! Sinon c’est un autre petit garçon qui va gagner et tu pourras dire adieu au tank.

Ce n’était qu’un film. Un stupide film qui lui revenait à l’esprit (sans raison particulière) et lui donnait des idées (non). Il pouvait se cacher et attendre la fin du (jeu) calvaire. Puis quand on l’aurait un temps soit peu oublié, il filerait pour de bon (chercher le tank) loin.
Et te faire cramer le dos avec des cigarettes avant qu’on ne te casse toutes tes phalanges et les côtes une à une. Bravo Einstein.
Lui rappela la partie de lui-même qu’il considérait comme Pratico-raisonnable. De toute façon, ça finirait bien par arriver si jamais il daignait regarder un adulte de travers. Avec un strabisme, aussi léger soit-il, on regarde forcément quelqu’un de travers. Clove retint un pouffement de rire en se raclant légèrement la gorge.
Ton strabisme ne se voit pas à l’œil nu.
Là n’est pas la question. Il faut se cacher. Et vite. Et surtout adopter un air dégagé. Ne crispe pas la mâchoire et ne plisse pas le nez. Clove détendit ses épaules et regarda ses pieds alors qu’il se forçait à aller moins vite. Il repassa dans sa tête le film La vie est belle. Il fallait qu’il oublie ses idées idiotes tout de suite. Et il aurait put y parvenir s’il n’avait pas continué à penser à ce film.
Eh bien n’y pense plus ! Rétorqua avec nervosité Pratico-raisonnable.Putain n’y pense plus sinon tu cours au-devant des ennuis.
Mais il n’y arrivait pas. Au contraire, il y pensait de plus en plus. Il revoyait la bouille du gamin qui se planquait dans la boîte aux lettres. Un gamin blond. Un adorable gamin blond. Caches toi ici et ne bouge pas. Ca lui ébranlait le cerveau, ça faisait monter la pression. Des ennuis, il en avait déjà. Il suffisait de voir les brulures sur son dos. Ca ne partirait pas. Il faudrait qu’il les explique une fois dehors.
Arrête ! C’est absurde de raisonner comme ça car tu n’iras nulle part, parce qu’il se lancera à tes trousses et te ramènera, il te trouvera, trouver les gens fais partie des choses qu’il sait faire, c’est probablement l’un des rares trucs dans lequel il est bon.

Clove bifurqua dans un couloir, accéléra le pas en même temps que le bourdonnement s’installait dans son cerveau, le pressait, il sortit.
Pourquoi tu n’envisagerai pas l’idée de rester ici ? Ce n’est pas si mal que ça après tout. Il existe bien pire (des tarés prêt à me mettre une grosse branlé si jamais il trouve un de mes orteils hors de l’institut)cas que toi dans le monde. Dans cette ville, même.
Pratico-raisonnable, ta gueule.
Avec un sens de la répartie pareille on va bientôt t’engager à Hollywood pour écrire les répliques des films de super-héros.
Il fallait qu’il réfléchisse. Dans un endroit calme de préférence. La réflexion (tu vas te dégonfler si tu réfléchis) n’était pas son point fort, c’était vrai. Mais il ne pouvait pas répéter la même erreur, se lancer à bras ouverts dans l’inconnu, attendant qu’un des chiens de bergers de St-Greg vienne le récupérer. Ses pas le menèrent à la Chapelle. Rapidement il oublia son film. Pratico-raisonnable s’était tue. Elle n’avait pas besoin de ressurgir puisqu’il s’était décidé : il ne bougerait pas de la par (froussard) prudence. Il fallait attendre encore un peu.
Il poussa les lourdes portes du lieu de prière.

Clove se laissa retomber sur le banc avec un manque évident de délicatesse et de grâce. Il ressemblait à ses gamins qui tentent de se faire bruyants et le plus insupportables possible pour attirer l’attention sur leur petite personne. Et c’était ce que voulait Clove après tout. ‘Hey, regardes moi ! J’existe et je viens t’emmerder. Tu joues avec moi ? Hein, dis ? Hey ! Je te parle !’. Le jeune homme se mit à balancer une jambe d’avant en arrière, tapotant ses doigts sur le banc froid. Rapidement son pied se mit à taper à un rythme régulier sur le banc en face.

Tap tap tap

A une époque toutes ses prières Clove les avait connus sur le bout des doigts. A cette fameuse époque il portait une aube blanche et servait la messe avec une poignée d’autres gamins. Dès que la cérémonie commençait les gosses étaient sages comme des images, mais quand ils étaient hors de vu c’était des combat à l’épées qui commençaient avec les cierges. Des angelots, gloussaient les dames qui venaient les féliciter à la fin des messes. Et Clove se tenait droit, se pavanait devant les compliments, arborant un grand sourire ravit. C’était encore la période ou il faisait tomber sous son charme de petit garçon toutes les mères. Puis il avait laissé tomber le catéchisme et le service de la messe un beau jour, décidant que Dieu pouvait exister s’il le voulait, mais qu’il se passerait de son adoration. Il avait quand même gardé sa bouille de gamin pré pubère.

Tap tap tap

Clove se pencha légèrement pour regarder le type à côté duquel il s’était assit, empiétant presque dans son espace personnel. Un sourire moqueur qui se transforma en un rictus se dessina sur ses lèvres. Il se mordit légèrement la langue avant de se redresser pour s’adosser contre le dossier du banc, fermant les yeux pour s’empêcher d’éclater de rire. St-Gregorian était un endroit formidable qui le mettait un peu plus chaque jour devant la bêtise humaine. Merci. Il ouvrit les yeux, se calma en régulant sa respiration, regardant droit devant lui. Il observa l’autel.

Tap tap tap

Tu pries avec tellement d’intensité que tu transpires des yeux, mec.

Tap tap tap
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