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 « Ave Maria » † Percy-John Brummell

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Percy-John Brummell
Percy-John Brummell

✗ Date d'inscription : 13/05/2012
✗ Messages : 170
✗ Célébrité : Andrew Scott
✗ Âge du perso : 29 ans
✗ Métier ou activité : Surveillant
✗ Localisation : L'oeil dans un trou de serrure
✗ Présent pour : Déviances variées et diverses
✗ Permissions spéciales :
Permis de chasse • De caresser Milo avec le dos de la main • D'embrasser Raphaelle sur la joue • De regarder la manucure de Margaret • De filmer le dos de Scylla

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MessageSujet: « Ave Maria » † Percy-John Brummell   « Ave Maria » † Percy-John Brummell EmptyDim 20 Mai - 7:22

• Percy-John Brummell •
codage: Mrs Hyde ♦ célébrité: Andrew Scott ♦ images: Noway

CARTE D’IDENTITÉ

• NOM ; Brummell.
• PRÉNOMS ; Percy-John, Gedeon, Maximilien.
• ÂGE ; 29 ans.
• SEXE ; Masculin.
• ORIENTATION SEXUELLE ; Éclectique.
• STATUT MARITAL ; Célibataire.
• ORIGINES ; De père britannique. Américain par sa mère.


• GROUPE ; Big Bad Wolf
• ACTIVITÉ/MÉTIER ; Surveillant.
• RAISON DE SA PRÉSENCE ; Son physique maternel, compatible au cadre de St-Greg et une tendance vicieuse à arracher des visages avec les dents.




VOICI MON HISTOIRE

Pas plus malheureux qu’un autre, Percy-John naquit dans une famille banale soulevée bien avant sa naissance par les problèmes financiers que son paternel trainait depuis l’Angleterre. Descendant d'une lignée de nobles ruinés, le sieur Brummell trouvât de quoi nourrir ses dettes spéculaires en s’alignant sagement sous les vieilles armoiries de son épouse. Rangé selon les convenances, la naissance d’un premier enfant brisera la fragile union qui unissait les deux familles. Ainsi coupés de leurs cousins d'outre-Atlantique, père, mère et fille formèrent la branche ricaine de la généalogie Brummell sans embarras superflus. Percy, dont les origines lui sont toujours restées vagues, s’accommodera de la situation le plus simplement du monde.

Mué très jeune par une propension facile à la violence, la grande sœur fut la première à souffrir des crises hystériques que l’enfant contractait à la moindre frustration. Capricieux par nature, croyait-on, les parents se concentrèrent principalement sur sa bonne éducation et veillèrent à laisser derrière eux le fruit d’un labeur moraliste. Grandissant comme le brave garçon du quartier mais trop con pour s’en rendre compte, il devint la coqueluche des vieilles voisines du quartier et l’impayable bouffon des jeunes de son âge. Les pugilats se multipliant, on comprit rapidement que Percy s’intégrait très mal au système. On constata par ailleurs que la religion était pour l’enfant le canalisateur puissant de ses pulsions. On lui découvrit des amis dès son entrée à l’école catholique. Bienveillants, ouverts, vampires, des adolescents devinèrent en Percy un être fragile, doué d’une émotion vive. Un flux de tension et d’angoisses, maitrisées maladroitement par un besoin violent de concentrer son attention sur une entité précise. Dieu. Percy était une arme de persuasion efficace pour qui savait l’utiliser.

Si les inquiétudes des parents ne s’éveillèrent qu’au contact du corps enseignant, ce dernier décela dès ses premières classes un trouble qu’on soupçonnait déjà psychiatrique. Difficilement, père et mère confièrent le rejeton à un spécialiste qui diagnostiqua une anomalie assez sérieuse pour proposer l’internement après une dizaine de séances et quelques drogues prescrites. Les tuteurs s’en chargent, aucun souci. Plonger dans les méandres administratifs pour se débarrasser de Percy était synonyme d’irresponsabilité. La crainte de se voir étiqueter par le voisinage leur insuffla la force d’entretenir sa maladie. La proximité qui s’en suivit aida à convaincre les parents. Deux mois plus tard, il intégra l’internat de l’hôpital psychiatrique qu’on lui proposait. Bien que l’on ait commencé de vaines recherches, les Brummell ignoraient superbement le cadavre de leur fille qu’ils savaient inhumée par petits bouts dans le jardin.

Suite à quoi on entama pour Percy un cursus scolaire fiable, adapté à ses propres besoins. Du reste, sa vie glissa toute seule à travers les couloirs du temps. Les semaines, les mois, quelques années passèrent avant qu’on ne tende à Percy son premier véritable emploi. Parce qu’il était sage, parce qu’il avait réussi à diminuer le traitement, on l’avait pensé assez saint pour se réintégrer doucement à la société. De toute évidence, pour ce premier contact, on ne s’entendait pas sur un miracle. Percy rentra tout en larme. Son entretien s’était visiblement mal passé. Pour lui. On lui communiqua cependant les félicitations les plus sincères, il avait su gérer son angoisse et sa nervosité avec maestria. Ne pas avoir à payer les frais d’hôpitaux de son employeur était une grande victoire pour ses psychiatres. Un pas en avant pour ses parents. Les progrès se multiplièrent, il décrocha un petit travail d’agent technique dans une grande surface. Y resta quelques temps avant d’être renvoyé pour avoir arraché l’oreille d’un de ses collègues. S’enchaina ensuite une myriade de petits boulots sans conséquences avec lesquels il put étoffer un CV vide. Dépassé l’allégresse des premiers temps, on réalisa que le monde professionnel se refusait à un homme tel que Percy. L’hôpital s’attarda donc sur des dossiers papelards pour rendre compte de la dépendance du garçon auprès des mairies locales. Les fichiers tombèrent néanmoins très rapidement entre les pattes d’un organisme qui contacta Percy. On a un job pour vous. Engagé d’office, on vous attend. Youpi.

St-Gregorian proposait un poste tout à fait libre qui correspondait aux attentes si spécifiques du cas Brummell. Indépendance certaine, stabilité financière qu’un poste de surveillance pouvait offrir. Signez là. Hop, période d’essai de deux mois. Satisfait ou remboursé. Alors que l’asile et ses aides-soignants achevaient de brider la violence d’un pervers psychotique, la haute autorité du monastère s’appliquait à ôter la muselière du jeune homme, lui réapprenant à vivre selon l'édit de liberté. Tu fais ce que tu veux. Nombre d’habitudes sont restées encrée en sa personne, s’accrochant aux rituels familiers et rassurants que Percy refuse d'abandonner par caprice mais il se laissa aller sans mal à l’anarchie de ses angoisses et à sa boulimie sexuelle. Il expérimenta ses propres limites, s’accordant sensiblement avec sa prédisposition instable à la destruction. Percy nourrissait une attitude de toute-puissance avec laquelle il termina sa période de formation stagiaire. Son nom se hissa au titre de bourreau sanguinaire parmi les pensionnaires, exécuteur aveugle de la parole d'en haut, des gens de bonne foi.


J'AI QUELQUES ANECDOTES

† Farouche face aux objectifs, Percy fuit les appareils photos et vidéos comme la Peste. †

† Il fait preuve d'un respect religieux envers la hiérarchie du centre. D'une obéissance docile envers ses supérieurs. Il n'a néanmoins d'estime pour aucun de ses compères. †

† Très suggestif, le surveillant a le don de mettre mal à l'aise dans n'importe quelle situation. Il participe volontiers à toutes les pratiques sexuelles qui sont à sa portée. †

† Bêtes à plumes, à poils et à écailles ne lui sont jamais indifférent. Réactions hystériques ou terriblement affectueuses, Percy en profite pour pouvoir fouiller gaiement dans leurs viscères. †

† D'un naturel pulsionnel, Percy prend l'habitude de calmer ses angoisses en dénombrant, classant, organisant ce qu'il a sous la patte. Comme il s'acharne à collectionner toute chose qu'il possède en trois exemplaires, Percy ne sait pas s’ennuyer. †

† Il compte actuellement 54 collections dont celle de cannettes de boissons énergisantes vidées, de bouchons de liège, d'exemplaires de Romeo et Juliette (dont il ne connais pas la moindre réplique), d’enregistrement pornographiques qu’il a lui-même filmés, de photos d'enfants, de clichés de cadavres en décomposition, de phalanges de mains droites, et tant d'autres encore. †

† Percy est aussi pervers qu'il est romantique. Aussi sentimental qu'il est vicieux. Aussi émotif que profondément débile. †

† Tous les mercredis, il téléphone à ses parents. A 15h32. Il envoie également à la même heure des vendredis, des poèmes choisis à une même adresse. Les interrogations sont contentées par de vagues explications. †

† Tantôt coulant, tantôt despotique, les adolescents qui le connaissent mesure leurs gestes et paroles à l'aune de sa violence. †

† Percy cultive un comportement troublant une fois la nuit tombée, ce qui a la fâcheuse tendance à effrayer ses pairs : Il erre dans les couloirs, à la manière d'un spectre, le regard dans le vide, les bras ballants. Parfois se plante sans raison en plein milieu d'un chemin ou devant une porte. Reste ainsi pendant quelques temps. Puis recommence sa course paresseuse. Sur les enregistrements vidéos, on peut suivre son étrange trajet, jusqu'à ce qu'il aille enfin se coucher. Percy est très lucide pendant ces heures de ballade nocturne mais parait déconnecté. Percy est insomniaque par période. †




DERRIÈRE L'ECRAN

Moi, Bidule, fondateur. J'ai récemment atteint la majorité en France (et dans tant d'autres pays) et suis l'instigateur de ce forum qui, avouez-le, déchire ses chaussettes. Je serais présent en week-end et plus généralement en période de vacances scolaires. Joignable par mp, ouvert à toutes les propositions, mon loisir principal restera la lecture des déclarations enflammées que vous m'enverrez en semaine. Pour faire bref, je m'auto-valide.




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