VOICI MON HISTOIRE
.Peut-être ne connaîtrez-vous jamais cette sensation que le ciel vous tombe sur la tête. Du moins, Alice ne le souhaite à personne, ce sentiment de perte totale de repère et de compréhension du monde qui nous entoure. Cette impression que jamais rien ne sera possible pour vous et que jamais vous ne pourrez remonter la pente … Alice Gabrielle Collins avait connu tout cela le jour où un policier était venu frapper à la porte de la maison familiale en lui annonçant le décès de ses parents. Alice avait connu jusqu'à là une vie complètement et totalement protégée. Elle était fille unique, gâtée et choyée par ses parents, dans une famille relativement aisée. A vrai dire, dans une famille très aisée.

D'origine texane, Alice avait déménagé à Londres lorsqu'elle avait douze ans. En effet, le père de la petite fille avait obtenu une promotion d'importance : il devenait le dirigeant d'une grande banque londonienne. La famille n'avait pas hésité. Là-bas, Alice avait été accueillie dans une école à la pédagogie progressive, où on proposait aux adolescents d'acquérir énormément d'autonomie dans leur travail. Alice s'était rapidement distinguée pour son talent de pianiste. Elle jouait de cet instrument depuis qu'elle avait cinq ou six ans. C'était une volonté de sa mère, Gabrielle, qui avait été elle-même musicienne de grand talent, avant d'arrêter sa carrière pour se consacrer à sa famille et particulièrement à sa fille.

Le piano était alors une des raisons de vivre de la jeune fille. Alice n'adorait rien de plus que de jouer des heures durant des mélodies douces ou passionnées. La jeune fille avait même commencé à composer sa propre musique vers ses treize ans. Cela était rapidement devenue une véritable passion et la jeune fille avait commencé à préparer un concours d'entrée dans un conservatoire bien connu de Londres.

Mais tout cela avait été balayé par quelques mots d'un policier et un accident de voiture de ses parents. Alice avait mis très longtemps à comprendre le sens de ses mots. A dire vrai, la jeune femme n'avait aucune envie de croire ce qu'on venait de lui annoncer et elle s'enferma dans la musique dès qu'elle le put à nouveau.

A l'ouverture du testament, Alice apprit avec étonnement qu'elle était confiée à ses grand-parents texans qu'elle n'avait jamais vraiment rencontré. En fait, ils avaient refusé de la voir, puisqu'ils reprochaient à leur petite fille d'être responsable de la fin de carrière de leur fille bien-aimée, Gabrielle. Malgré tout, ils ne purent refuser de s'occuper de leur petite-fille. C'est ainsi que la jeune femme arriva au Texas. Ce fut une réelle épreuve. Non seulement ses grand-parents étaient très froids, mais ils étaient aussi très stricts et ne lui autorisaient aucun loisir. Bien vite, la jeune fille se rebella contre ces conditions sévères. Elle refusait de leur obéir, s'enfuyait de la maison dans la journée pour aller jusqu'au centre-ville … Très vite, le conflit fut ouvert entre les grand-parents et Alice. La jeune adolescente leur rappelait de plus leur fille décédée.
Ce n'était pas le seul problème d'Alice, malheureusement. Depuis le décès de ses parents, la jeune fille avait l'impression de les voir partout autour d'elle. Ce n'était pas de la folie, mais c'était causé par le chagrin et la volonté de les voir à chaque bout de rue. Cela était pénible pour ses grand-parents qui ne supportaient plus ce qu'ils appelait « la folie » de leur petite-fille, sans se rendre compte que c'était le chagrin qui poussait la jeune fille à voir de telles choses.

Sans annonce préalable, on amena Alice à Saint-Gregorian. Sans un mot, après l'avoir laissé aux surveillants de cet établissement, les grand-parents de la jeune fille la laissèrent dans cet établissement si bien réputé. En bons catholiques, les grand-parents de Alice avait voulu bien faire. D'autant plus que même si elle était croyante depuis son enfance, la jeune fille s'était rebellée devant la religion depuis quelques temps, refusant de les suivre à la messe notamment.

L'univers du pensionnait avait complètement tourneboulée Alice : elle ne comprenait pas ce système, sadique, méchant, horrible, à vrai dire. Un véritable enfer sur terre. Elle avait essayé de joindre ses grand-parents, mais elle n'en avait plus aucune nouvelle. Alice avait tenté de s'enfuir plusieurs fois, mais les punitions avaient eu raison d'elle et elle avait ensuite décidé de rentrer dans le moule … C'est dans cette optique qu'elle n'avait pas montré sa réticence à son mariage tout neuf. Elle espérait que ce mariage lui permettrait d'être protégée par celui qui serait son mari. Certes, elle serait à sa merci, mais ne valait-il pas mieux un seul bourreau plutôt que plusieurs ?

D'ailleurs, elle devait avouer que son époux était loin de lui déplaire, physiquement du moins. C'était une manière comme une autre de faire croire à ceux qui la surveillaient, qu'elle rentrait dans le rang. Alice n'avait aucune envie de subir à nouveau des punitions comme celles qu'elle avait connu précédemment : pour cela, la demoiselle préférait ruser. Et ainsi continuer à jouer dans les pauses du midi de son instrument chéri … Le piano restait sa passion et était aussi ce qui lui permet de tenir. Sans oublier la prière : la jeune fille trouve dans la prière un réel réconfort ...

J'AI QUELQUES ANECDOTES

Alice est bien décidée à démontrer à ses grand-parents qu'ils ont eu tort de la proscrire de leur vie: toutes les manières sont bonnes pour cela.

Malgré la vie qu'elle mène à Saint-Gregorian, elle reste profondément croyante, comme elle l'était d'ailleurs bien avant sa venue ici.

Le piano est son meilleur ami, celui à qui elle confie toutes ses peines d'âmes ...

Alice a beau être attirée par Milo, elle craint les contacts physiques, après de nombreuses punitions corporelles, que ce soit à St-Gregorian ou chez ses grand-parents

La jeune fille adore la littérature et pourrait passer des heures en bibliothèque ... Malheureusement, bien d'autres tâches lui sont confiées ici.

Le silence est quelque chose de très difficile à respecter pour la jeune fille, qui adorait bavarder et rigoler pendant des heures avec ses amies de Londres.

Elle essaie toujours secrètement de trouver un moyen de quitter le pensionnat.

Intérieurement, la jeune fille est complètement terrorisée et fait donc de très nombreux cauchemars. Elle espère que partager une chambre avec Milo l'aidera à faire disparaître cela ...

Alice est terrorisée à l'idée de tomber enceinte.

Avant le décès de ses parents, c'était une vraie fashion victim ... Elle a bien du mal à supporter l'uniforme du pensionnat.

DERRIÈRE L'ECRAN

On m'appelle de bien des manières, mais je préfère au final être connu sous le nom de mon perso ... Donc Alice ici ! J'ai 19 ans et j'ai connu ce forum grâce à PRD ;) . J'ai hâte de jouer sur ce forum et d'en voir toutes les possibilités ;)